La vitamine D a suscité un intérêt scientifique considérable ces dernières années, principalement en raison de ses rôles récemment décrits dans la régulation du métabolisme et la prolifération cellulaire. Parallèlement à l'hypovitaminose D, l'incidence de l'obésité a augmenté et est devenue une préoccupation de santé publique. L'association entre ces deux conditions n'est pas une simple coïncidence et fait actuellement l'objet de recherches approfondies concernant sa prévalence, son mécanisme et même une relation causale éventuelle. Les données ne sont toujours pas concluantes, mais il existe des preuves importantes indiquant que la vitamine D est impliquée dans l'accumulation de graisse, le mécanisme responsable restant toutefois la principale question. Les trois hypothèses principales sont: la séquestration du tissu adipeux, la modulation génétique, telle que le polymorphisme du récepteur de la vitamine D (VDR), ou l’adaptation évolutive d’un organisme au froid. En conclusion, davantage de preuves sont nécessaires pour déterminer la direction correcte de cette relation et les stratégies thérapeutiques possibles pour la reconstitution des réserves de vitamine D et le contrôle de l'obésité.
Source: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29922368