La vitamine D a été reconnue comme un facteur clé dans le développement de l'obésité par le biais du récepteur de la vitamine D (VDR). Le but de cette étude était d'étudier la contribution du gène VDR aux phénotypes liés à l'obésité chez une population de jeunes adultes de race blanche. La population étudiée était composée de 701 jeunes adultes espagnols en bonne santé (moyenne d'âge 20,41 ± 2,48). Trois polymorphismes mononucléotidiques (SNP) de VDR (TaqI, BsmI et FokI) ont été sélectionnés comme marqueurs génétiques. Les mesures de la composition corporelle, notamment le poids, l'indice de masse corporelle (IMC), la masse grasse (FM), le pourcentage de masse grasse (PFM), la masse maigre (FFM) et le taux de graisse viscérale (VFL) ont été analysées. Les différences de traits d'obésité entre les génotypes ont été déterminées à l'aide d'une analyse de covariance (ANCOVA). Le polymorphisme FokI a montré une association significative avec la GFP dans l'ensemble de la population après ajustement pour l'âge et le sexe (p = 0,022). L'analyse ajustée sur l'âge a révélé une association entre le poids corporel et les SNP TaqI et BsmI chez les hommes (p = 0,033 et p = 0,028, respectivement). Cependant, ces résultats positifs ne sont pas restés significatifs après l'application de la correction de Bonferroni pour des tests multiples. Nos résultats suggèrent qu'il est peu probable que les variants génétiques de la VDR jouent un rôle majeur dans les phénotypes liés à l'obésité chez une population de jeunes adultes de race blanche.
Source: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29032145