[Obésité, graisse et os: amis ou ennemis?]

Une faible masse grasse est associée à un risque accru de fractures en raison de la faible densité minérale osseuse (DMO) et de la microarchitecture osseuse altérée. À l'inverse, les patients en surpoids et obèses ont également un risque accru de fractures, en particulier d'humérus et de cheville, malgré une DMO plus élevée. La graisse abdominale viscérale, qui est la plus active sur le plan métabolique, peut être associée à une qualité médiocre des propriétés du tissu osseux, comme le suggère le diabète. D'autres facteurs peuvent contribuer à un risque de fracture plus élevé chez les patients en surpoids, notamment une fréquence plus élevée de chutes et une biodisponibilité plus faible de la vitamine D accumulée dans les graisses. Ainsi, la masse grasse et sa répartition doivent être pris en compte au-delà de la DMO et des facteurs de risque cliniques classiques dans l’évaluation du risque de fracture.


Source: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28727342


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