Le polystyrène cationique résout les troubles de la stéatohépatite, de l'obésité et du métabolisme non alcooliques en favorisant l'éubose du microbiote intestinal et la diminution de l'endotoxémie.

Une pandémie de maladies métaboliques, composée de diabète de type 2, de stéatose hépatique non alcoolique et d'obésité, a imposé des défis cruciaux aux sociétés du monde entier, incitant à une investigation des mécanismes sous-jacents et à la recherche de traitements efficaces et peu coûteux. Dans ce rapport, nous démontrons que l’administration orale de résine amine polycationique peut prévenir les troubles métaboliques chez la souris générés par une alimentation riche en graisses sans vitamine D alimentaire. L'administration orale de cholestyramine, mais pas du polystyrène non chargé témoin, a pu séquestrer des endotoxines bactériennes chargées négativement dans l'intestin, entraînant 1) une réduction des taux plasmatiques d'endotoxines, 2) une inflammation systémique résolue et une stéatohépatite hépatique, et 3) une amélioration de la sensibilité à l'insuline. La cholestyramine a complètement corrigé la dysbiose intestinale, caractérisée par une augmentation du phylum Firmicutes et une diminution des bactéroïdes et d'Akkermansia muciniphila, indiquant que les composants chargés négativement dans l'intestin sont essentiels à la dysbiose. De plus, la transplantation de bactéries fécales, provenant d'animaux traités à la cholestyramine, était suffisante pour contrarier les troubles métaboliques des souris receveuses. Ces résultats indiquent que les composants chargés négativement produits par la dysbiose sont essentiels à la biogenèse des troubles métaboliques et montrent également une application potentielle du polystyrène cationique pour traiter les troubles métaboliques par le biais de la promotion de l’eubiosis intestinale.


Source: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28446519


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