Faible taux de vitamine D sérique, pollution de l'air et obésité: une liaison dangereuse.

Le but de cette revue est de fournir un aperçu général des associations possibles entre le statut en vitamine D, la pollution de l'air et l'obésité. L’exposition au soleil chez l’homme représente plus de 90% de la production de vitamine D. Parmi les nouveaux facteurs influant sur la synthèse de la vitamine D induite par le soleil, des études prospectives et observationnelles ont montré que la pollution atmosphérique constituait un facteur de risque indépendant dans la pathogénie de l’hypovitaminose à la vitamine D. En outre, les polluants environnementaux peuvent affecter le risque d'obésité lorsqu'ils sont inhalés, en combinaison avec une alimentation et un mode de vie malsains. À son tour, l'obésité est étroitement associée à un faible statut en vitamine D et de nombreux mécanismes possibles ont été proposés pour expliquer cette association. Les associations de pollution de l’air associées à un faible statut en vitamine D et à l’obésité, par ailleurs, pourraient justifier de considérer l’obésité comme un lien supplémentaire entre la pollution atmosphérique et un faible statut en vitamine D. À cet égard, un cercle vicieux pourrait apparaître entre un faible statut en vitamine D, la pollution atmosphérique et l'obésité, avec des effets néfastes additionnels sur le risque cardio-métabolique chez les personnes obèses. Outre la supplémentation en vitamine D, une combinaison d'éléments nutritifs, utilisée pour maximiser les effets protecteurs contre la pollution de l'air, pourrait également contribuer à améliorer le statut en vitamine D en atténuant les effets "obésogènes" de la pollution de l'air.


Source: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27645613


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