La vitamine D module la biologie du tissu adipeux: conséquences possibles pour l'obésité?

Les études transversales décrivent une relation inverse entre le statut en vitamine D (VD) reflété par le 25-hydroxy-vitamine D plasmatique et l’obésité. En outre, des études récentes in vitro et chez des modèles animaux tendent à démontrer un impact des récepteurs VD et VD sur le tissu adipeux et la biologie de l'adipocyte, indiquant au moins un rôle partiellement causal de l'insuffisance de la VD dans l'obésité et les troubles physiopathologiques associés tels que l'inflammation du tissu adipeux et la résistance à l'insuline ultérieure. Cependant, les études cliniques et génétiques sont beaucoup moins convaincantes, avec des résultats très contrastés permettant de tirer des conclusions solides pour le moment. Néanmoins, les études prospectives fournissent des données intéressantes à l’appui de l’hypothèse d’un rôle préventif de la MV dans l’apparition de l’obésité. Le but de cette revue est de résumer les données disponibles sur les relations entre la MV, la physiologie du tissu adipeux / adipocyte et l'obésité afin de révéler les prochains points clés à aborder avant de pouvoir mieux comprendre la relation controversée VD-obésité. .


Source: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26564334


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