PORTÉE: Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est sous-tendu par une résistance à l'insuline (IR). Dans le SOPK, les relations entre la vitamine D, l’adiposité et les RI ne sont pas claires. Nous visons à explorer ces relations chez les femmes maigres et en surpoids atteintes de SOPK. MÉTHODES ET RÉSULTATS: Il s'agit d'une étude transversale menée dans un centre médical tertiaire. Les participantes comprenaient 42 femmes atteintes du SOPK et 34 témoins sans SOPK. La vitamine D et les marqueurs métaboliques ont été mesurés. Une composition corporelle détaillée et des clamps euglycémiques hyperinsulinémiques de référence ont été réalisés. Les principales mesures de résultats étaient les taux plasmatiques de vitamine D, les mesures d'adiposité et le taux de perfusion de glucose. Les taux de vitamine D étaient plus bas chez les femmes en surpoids atteintes de SOPK que chez les témoins en surpoids (31,6 et 46,1 nmol / L, respectivement, p = 0,01). La vitamine D n’a pas été associée à l’IR après ajustement pour tenir compte des facteurs de confusion; Cependant, il existait une interaction significative entre le SOPK et le pourcentage de graisse corporelle. Une analyse plus poussée par statut SOPK a révélé que la vitamine D était associée à une RI dans le groupe SOPK (coefficient bêta 2,1, IC à 95% 0,2-4,0, p = 0,03), mais pas dans le groupe non SOPK. CONCLUSION: La vitamine D est associée à la RI chez les femmes atteintes du SOPK, mais pas chez les témoins. De vastes études d’intervention sont nécessaires pour déterminer si une supplémentation en vitamine D peut améliorer la réponse infrarouge du SOPK.
Source: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26255991