OBJECTIF: Dans cette étude, les associations entre la vitamine D, la sensibilité à l'insuline et l'inflammation et leurs relations avec l'expression du récepteur de la vitamine D (VDR) dans le tissu adipeux et les marqueurs inflammatoires chez les femmes atteintes d'obésité morbide ont été déterminées. MÉTHODES: Un test oral de tolérance au glucose avant l'intervention chirurgicale a été réalisé par des femmes non ménopausées en bonne santé (n = 76) qui cherchaient une chirurgie bariatrique. Le tissu adipeux sous-cutané abdominal (SAT) et le tissu adipeux viscéral (TVA) ont été recueillis au cours de la chirurgie. RÉSULTATS: Environ 70% de nos sujets présentaient une vitamine D suffisante ou optimale et 80% avaient une tolérance normale au glucose. Aucune association significative entre la 25-hydroxyvitamine D sérique [25 (OH) D] sérique et les marqueurs inflammatoires en circulation ou la sensibilité à l'insuline n'a été identifiée. Chez les sujets dont le tour de taille est <139 cm (n = 42), log25 (OH) D a prédit positivement l'expression de l'ARNm de logIL-6 de VAT (P = 0,003). L'expression de LogVDR était positivement corrélée à l'expression de marqueurs inflammatoires à la fois dans l'ARNm de SAT (logIL-1beta: r = 0,95, P <0,0001; l'ARNm de logTNF: r = 0,82, P <0,0001) et dans la TVA (ARNm de logIL-1beta: r = 0,89 , P <0,0001; ARNm de logTNF: r = 0,75, p <0,0001). VAT logVDR a prédit positivement logHOMA-IR chez des sujets non afro-américains (P = 0,05). Conclusions: Nos résultats ne corroborent pas les effets bénéfiques de la vitamine D sur l'inflammation et la sensibilité à l'insuline. Le VDR ne semble pas avoir d’effet protecteur sur le tissu adipeux.
Source: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26148304