La vitamine D joue un rôle essentiel dans la régulation du métabolisme squelettique et de l'homéostasie du calcium et des phosphates, tandis que le récepteur de la vitamine D (VDR) régule la synthèse lipidique de novo, contribuant ainsi au développement de l'obésité. En outre, les personnes obèses présentent un risque plus élevé de carence en vitamine D, ce qui peut augmenter le risque potentiel d'inflammation chronique, de résistance à l'insuline et de syndrome métabolique. Bien que l'exercice aigu améliore l'activation des voies de signalisation inflammatoires, l'entraînement physique chronique peut atténuer la production élevée de cytokines pro-inflammatoires, entraînant une amélioration de la santé cardiovasculaire et métabolique chez les personnes obèses. La supplémentation en vitamine D associée à l'exercice ou à une restriction calorique légère améliore les marqueurs de la condition physique et de l'inflammation, ainsi que le cholestérol. Par conséquent, cette revue traite principalement de l'impact de la carence en vitamine D sur les déséquilibres inflammatoires liés à l'obésité et de la façon dont les interventions en matière d'exercice et de perte de poids peuvent augmenter les effets bénéfiques sur l'inflammation liée à la vitamine D dans l'obésité.
Source: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26142253