Obésité, mode de vie et déterminants socio-économiques de l'apport en vitamine D: étude basée sur la population d'enfants canadiens.

OBJECTIF: La consommation de vitamine D pendant l'enfance sert principalement à prévenir le rachitisme. Des preuves incohérentes ont associé des concentrations sanguines adéquates à une diminution du risque de certains problèmes de santé. En outre, les personnes obèses peuvent avoir un statut inférieur en vitamine D. Le besoin moyen estimé pour les enfants a récemment doublé pour atteindre 400 UI / jour. Notre objectif était d'examiner l'apport alimentaire en vitamine D dans différentes catégories d'indice de masse corporelle (IMC), en plus d'évaluer les déterminants. MÉTHODES: Les données de deux enquêtes provinciales menées auprès d'enfants de 5e année, incluant un questionnaire de fréquence alimentaire et un IMC mesuré, ont été utilisées. La statistique chi-carré de Rao-Scott a testé l'association bivariée entre les provinces et un apport alimentaire adéquat en vitamine D. Les corrélats clés ont été examinés à l'aide d'une régression logistique à plusieurs niveaux. RÉSULTATS: Les taux inférieurs à l'AER différaient entre l'Alberta (78%) et la Nouvelle-Écosse (81%). Ceux qui buvaient <2 verres de lait / jour avaient 0,02 fois plus de chances de satisfaire à l'AER (IC 95%: 0,01-0,02) que ceux qui en buvaient davantage. Aucune différence significative n'a été observée pour l'IMC, bien que les personnes consommant moins d'un verre de lait par jour soient plus susceptibles d'être obèses que celles consommant plus de 2 verres par jour. Le revenu et l'activité physique étaient négativement corrélés à la satisfaction de l'AER. CONCLUSION: De nombreux enfants ne respectaient pas le critère d'évaluation précoce pour la vitamine D d'origine alimentaire et la consommation de lait était un facteur déterminant. Compte tenu de la tendance à un mode de vie plus sédentaire et à une exposition limitée au soleil, nous recommandons de donner la priorité aux efforts de santé publique visant à soutenir l'apport alimentaire en vitamine D aux côtés d'interventions visant à accroître l'activité physique et à réduire les comportements sédentaires. Une enquête plus approfondie est nécessaire pour déterminer la nécessité de stratégies ciblées pour les enfants obèses.


Source: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25560887


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