La sarcopénie, l’obésité et l’ostéoporose sont trois entités interdépendantes pouvant partager des facteurs pathophysiologiques communs. Au cours des dernières décennies, la survie globale a considérablement augmenté. Les femmes ménopausées, en raison de leur épuisement en œstrogènes, courent un risque plus élevé de développer l'une ou l'autre de ces trois conditions, ou les trois, appelées obésité ostéosarcopénique. L'un des problèmes de santé les plus courants chez ces patients est le risque élevé de chutes et de fractures. Les chutes et les blessures associées aux chutes sont l'une des principales causes de mortalité et de morbidité chez les personnes âgées et ont un impact significatif sur les coûts sociaux, économiques et liés à la santé. Plusieurs facteurs de risque extrinsèques et intrinsèques ont été décrits qui jouent un rôle dans l'étiologie des chutes. Une approche thérapeutique de l'obésité ostéosarcopénique visant à la prévention des chutes doit inclure plusieurs facteurs et agir sur les éléments de risque pouvant être efficacement modifiés. Un régime amaigrissant adéquat et un bon apport nutritionnel, avec une quantité appropriée de vitamine D et le bon rapport protéines / glucides, peuvent contribuer à la prévention des chutes. La recommandation de faire de l'exercice, qu'elle soit traditionnelle (entraînement avec résistance ou aérobic) ou plus récente (tai-chi, pilates, vibrations corporelles), peut améliorer l'équilibre et contribuer positivement à la prévention des chutes, que ce soit seule ou en combinaison avec d'autres stratégies thérapeutiques. Enfin, une approche pharmacologique, en particulier celle axée sur l'hormonothérapie, s'est avérée avoir un effet positif sur l'équilibre des femmes ménopausées, entraînant une diminution du risque de chute.
Source: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25533145