Les faibles apports et carences en fer, en vitamine A, en zinc et en iode sont-ils préoccupants pour la santé publique chez les enfants et les adolescents éthiopiens, kenyans, nigérians et sud-africains?

OBJECTIF: Réaliser une revue systématique pour évaluer l'état et les apports en fer, en vitamine A, en zinc et en iode chez les enfants et les adolescents (âgés de 0 à 19 ans) en Éthiopie, au Kenya, au Nigeria et en Afrique du Sud. MÉTHODE: Les données nationales et infranationales publiées de 2005 à 2015 ont été consultées sur les sites Web MEDLINE, Scopus et sur les sites Web nationaux de santé publique. Pour chaque micronutriment et chaque pays, les données sur le statut tirées d'études et d'enquêtes pertinentes ont été combinées en une prévalence moyenne et pondérées par la taille de l'échantillon (WAVG). Les apports inadéquats ont été estimés à partir des apports moyens (DS). RÉSULTATS: Cette revue comprenait 55 enquêtes et études, 17 d'Éthiopie, 11 du Kenya, 12 du Nigéria et 16 d'Afrique du Sud. La prévalence de l'anémie par WAVG variait de 25% à 53%, la carence en fer de 12% à 29%, la carence en vitamine A (CVA) de 14% à 42%, la carence en zinc de 32% à 63% et la carence en iode de 15%. 86% chez les enfants âgés de 0 à 19 ans de 4 pays. En général, les enfants de moins de 5 ans présentaient une prévalence plus élevée d'anémie (32% à 63%), de CVA (15% à 35%) et de carence en zinc (35% à 63%) par rapport aux enfants de 5 à 19 ans. Des études avec des données d'absorption ont indiqué que des apports inadéquats allaient de 51% à 99% pour le zinc, de 13% à 100% pour le fer et de 1% à 100% pour la vitamine A. Les ménages ne consommant pas suffisamment de sel iodé (> 15 ppm) allaient de: 2% au Kenya et 96% en Éthiopie. CONCLUSION: Nos données indiquent que les anomalies et les carences en vitamine A, en zinc et en iode, qui varient considérablement au sein des 4 pays africains, ont une importance pour la santé publique. Des stratégies de santé publique efficaces telles que la diversification des régimes alimentaires et l'enrichissement des aliments sont nécessaires pour améliorer l'apport en micronutriments chez les enfants plus jeunes et les plus âgés.


Source: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28682645


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