La carence en vitamine D dans l’obésité chez les enfants est associée à des taux élevés de médiateurs inflammatoires en circulation et à une faible sensibilité à l’insuline.

HYPOTHÈSE: L'obésité chez l'enfant est accompagnée d'une inflammation systémique de bas grade, qui contribue au développement d'une résistance à l'insuline et à des complications cardiovasculaires plus tard dans la vie. Comme la vitamine D présente de profondes fonctions immunomodulatrices et que la carence en vitamine D est très répandue dans l’obésité infantile, nous avons émis l’hypothèse que la carence en vitamine D chez l’obésité infantile coïncide avec une inflammation systémique accrue et une sensibilité réduite à l’insuline. Méthodes: Dans une étude transversale portant sur 64 enfants obèses et 32 ​​enfants en bonne santé âgés de 6 à 16 ans, un profil complet de 32 médiateurs inflammatoires en circulation a été réalisé, ainsi qu'une évaluation des niveaux de 25-hydroxyvitamine D (25 (OH) D) et des mesures pour sensibilité à l'insuline. RÉSULTATS: L’insuffisance sévère en vitamine D, également appelée carence en vitamine D, a été définie comme un niveau de 25 (OH) D 50 ans). nmol l (-1)). Premièrement, les enfants obèses déficients en 25 (OH) D présentaient une sensibilité à l'insuline inférieure à celle des autres enfants obèses, mesurée par un indice de contrôle quantitatif de la sensibilité à l'insuline plus faible. Deuxièmement, l'association entre le déficit en 25 (OH) D et la résistance à l'insuline dans l'obésité infantile a été confirmée par une analyse de régression multiple. Troisièmement, les enfants obèses déficients en 25 (OH) D présentaient des niveaux plus élevés de médiateurs inflammatoires, la cathepsine S, la chimérine et la molécule d'adhésion vasculaire soluble (sVCAM), par rapport aux autres enfants obèses. Enfin, l'analyse des groupes hiérarchiques a révélé une surreprésentation du déficit en 25 (OH) D chez les enfants obèses exprimant des groupes de médiateurs inflammatoires présentant des taux élevés de cathepsine S, de sVCAM et de chimérine. CONCLUSION: Le déficit en 25 (OH) D de l'obésité chez les enfants était associé à une inflammation systémique accrue et à une sensibilité réduite à l'insuline. Les taux élevés de cathepsine S et de sVCAM peuvent refléter l'activation d'une voie pro-inflammatoire, pro-diabétique et athérogène, qui pourrait être inhibée par une supplémentation en vitamine D.


Source: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23736361


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