Une alimentation riche en calcium dans les produits laitiers améliore l'homéostasie du glucose et réduit la stéatose dans le contexte d'obésité préexistante.

OBJECTIF: Il a été démontré que le calcium (Ca) alimentaire élevé dans le contexte d’une matrice d’aliments laitiers réduit le développement de l’obésité et de l’inflammation associée chez les rongeurs obèses induits par le régime (DIO). L'influence de Ca et des produits laitiers sur ces phénotypes dans le contexte d'obésité préexistante n'est pas connue. En outre, les différences de gain de poids corporel chez les animaux DIO nourris avec une protéine à base de lait ou à haute teneur en Ca ont été confondues dans le passé. SCHÉMA ET MÉTHODES: L'adiposité ainsi que les résultats métaboliques et inflammatoires associés ont été mesurés chez des souris DIO préalablement engraissées pendant 12 semaines avec un régime alimentaire obésogène à haute teneur en graisses à base de protéines de soja (45% énergie, 0,5% de Ca suffisant), puis nourries avec l'un des trois aliments riches en graisse. régimes alimentaires (n = 29-30 / groupe) pendant 8 semaines supplémentaires: lait de contrôle (identique au régime alimentaire initial), lait riche en Ca (1,5% Ca) ou lait écrémé en Ca + riche en Ca + (NFDM). RÉSULTATS ET CONCLUSION: Les souris nourries à haute teneur en Ca + NFDM avaient un gain de poids légèrement, mais significativement, comparé aux souris nourries à forte teneur en Ca ou comparées aux contrôles (P <0,001), alors que les souris nourries à une forte teneur en Ca présentaient un gain de poids accru par rapport aux témoins. (P <0,001). Les poids totaux mesurés du dépôt adipeux entre les groupes étaient similaires, de même que les marqueurs d'inflammation du tissu adipeux blanc et d'infiltration de macrophages (par exemple, les ARNm de TNFalpha, IL-6, CD68). Les souris recevant du NFDM riche en Ca + avaient une tolérance au glucose améliorée de manière significative après un test de tolérance au glucose, et des triglycérides hépatiques nettement inférieurs à celles des groupes riches en Ca et du groupe contrôle. Les phénotypes métaboliques améliorés chez les souris DIO pré-incorporées après l'administration d'un régime enrichi en protéines et en glucides à base de produits laitiers semblaient être dictés par les composants non-Ca de la laiterie et ont été observés en dépit de différences minimes de poids corporel ou d'adiposité.


Source: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23404741


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