Les Indiens d’Asie sont très sujets au syndrome de résistance à l’insuline, à l’obésité, au diabète et aux maladies coronariennes. À tout IMC donné, ils ont tendance à avoir plus de graisse corporelle et de graisse centrale que les autres groupes - pourtant, leur résistance à l'insuline est disproportionnellement élevée par rapport à leur composition corporelle. Ils ont également tendance à avoir un très mauvais statut en vitamine D, même dans l’Inde inondée d’UV, principalement en raison d’une peau très pigmentée et d’une tendance culturelle à éviter l’exposition directe au soleil. On peut soutenir que la régulation à la hausse de l'hormone parathyroïdienne (PTH) qui en résulte peut jouer un rôle dans le risque élevé de résistance à l'insuline et de pathologies associées. Il existe des preuves suggérant qu'une élévation modérée de la PTH puisse favoriser la résistance à l'insuline, la prise de poids, l'hypertension, l'hypertrophie ventriculaire gauche et la réponse en phase aiguë, tout en augmentant le risque d'arythmie ischémique et de mortalité cardiovasculaire. Des études contrôlées devraient évaluer l’impact d’une supplémentation optimale en vitamine D, avec ou sans apport de calcium, sur les facteurs de risque associés à la résistance à l’insuline chez les Indiens d’Asie, ainsi que chez d’autres groupes ethniques urbanisés très pigmentés présentant un risque élevé d’insulinorésistance et d’obésité.
Source: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19217213