Maladie osseuse métabolique grave en tant que complication à long terme de la chirurgie de l'obésité.

CONTEXTE: La maladie osseuse métabolique est une complication à long terme bien documentée de la chirurgie de l'obésité. Il est souvent non diagnostiqué, ou mal diagnostiqué, en raison du manque de sensibilisation des médecins et des patients. Les anomalies du métabolisme du calcium et de la vitamine D commencent peu de temps après les opérations de pontage gastro-intestinal; Cependant, les signes cliniques et biochimiques d'une maladie osseuse métabolique pourraient ne pas être détectés avant plusieurs années. RAPPORT DE CAS: Une femme de 57 ans a présenté une hypocalcémie sévère, une carence en vitamine D et des signes radiographiques d'ostéomalacie, 17 ans après une gastroplastie à bande verticale et un pontage gastrique de Roux-en-Y. À la suite de ces opérations, divers troubles médicaux lui ont été diagnostiqués sur la base de symptômes qui, rétrospectivement, auraient pu être attribués à une maladie osseuse métabolique. En outre, elle présentait des anomalies métaboliques sériques compatibles avec une maladie osseuse métabolique des années avant cette présentation. Les signes radiographiques d'ostéomalacie au moment de la présentation suggèrent que son état était avancé et n'avait pas été diagnostiqué pendant de nombreuses années. Ces symptômes et ces anomalies de laboratoire et de radiographie étaient très probablement dus aux effets malabsorptifs à long terme du pontage gastrique, à une restriction de l'apport alimentaire ou à une combinaison des deux. CONCLUSION: Ce cas illustre non seulement l’importance du consentement éclairé chez les patients opérés de l’obésité, mais également l’importance d’un suivi adéquat pour les patients ayant subi ces interventions. Des antécédents médicaux et un examen médical approfondis, un indice de suspicion clinique élevé et un suivi attentif à long terme, assorti de tests de laboratoire spécifiques, sont nécessaires pour détecter une maladie osseuse métabolique précoce chez ces patients.


Source: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12448393


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