Chevauchement des interventions sur la vitamine A aux États-Unis, au Guatemala, en Zambie et en Afrique du Sud: études de cas.

La carence en vitamine A (VA) est un grave problème de santé publique, en particulier chez les enfants d’âge préscolaire qui courent un risque accru de mortalité. Afin de remédier à ce problème, l’Organisation mondiale de la santé recommande la supplémentation périodique à forte dose aux enfants âgés de 6 à 59 mois dans les zones à haut risque. À l'origine, la supplémentation était conçue comme une solution à court terme jusqu'à ce que des interventions plus durables puissent être adoptées. Actuellement, de nombreux pays enrichissent le palmitate de rétinyle des aliments de base et des amuse-gueule courants et commercialisés. Cependant, dans certains pays, des programmes qui se chevauchent peuvent entraîner des apports excessifs. Notre revue utilise des études de cas aux États-Unis, au Guatemala, en Zambie et en Afrique du Sud pour illustrer le potentiel d'apports excessifs dans certains groupes. Par exemple, une analyse hépatique directe effectuée sur 27 cadavres adultes américains a révélé une prévalence de 33% de l’hypervitaminose A (définie comme étant ≥ 1 μmol / g de foie). Une hypervitaminose A a été diagnostiquée chez 59 enfants zambiens à l'aide d'une dilution isotopique du rétinol et 16% avaient une AV sérique totale égale ou supérieure à 5% sous forme d'esters de rétinyle, une mesure de l'intoxication. Chez 40 enfants sud-africains ayant consommé fréquemment du foie, 72,5% avaient une AV sérique totale égale ou supérieure à 5% sous forme d'esters de rétinyl. Les quatre pays ont des aliments enrichis obligatoires et un pourcentage élevé d'utilisateurs de suppléments ou une supplémentation ciblée pour les enfants d'âge préscolaire.


Source: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30265402


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